Optimisme décroissant pour la loi sur les jeux d’argent en Thaïlande

Le 8 septembre 2025, la situation politique en Thaïlande a connu une certaine stabilité, mais l’espoir autour de la législation sur les jeux d’argent s’effrite rapidement. La législation, qui semblait autrefois prête à transformer le destin des jeux d’argent dans le pays, a été mise en suspens après le départ de l’ancien Premier ministre, Paetongtarn Shinawatra, évincé par la Cour constitutionnelle.

Ce matin, une lueur d’espoir s’est éteinte avec l’annonce de l’arrivée au pouvoir d’Anutin Charnvirakul, chef du Parti Bhumjaithai, en tant que 32ème Premier ministre du pays. Connu pour son opposition au projet de loi sur les complexes intégrés, Charnvirakul a exprimé ses préoccupations concernant l’impact potentiel sur l’afflux de touristes chinois en Thaïlande.

Parmi ses propositions, il a envisagé un référendum sur la législation des casinos, une initiative qui a freiné le développement du projet de loi. Cependant, en tant que vice-Premier ministre du gouvernement de coalition, Charnvirakul a souligné l’importance de créer une Commission nationale des jeux d’argent si la légalisation venait à être adoptée, visant ainsi à faire passer les activités clandestines vers des plateformes légales.

Bien qu’il semble peu probable que le projet de loi sur les complexes intégrés figure parmi ses priorités immédiates, la nécessité de relancer l’économie thaïlandaise pourrait pousser Charnvirakul à reconsidérer sa position. En se basant sur ses antécédents, il apparaît que la lutte contre les activités illégales pourrait motiver Charnvirakul à réintroduire ce projet de loi et à instaurer une législation en Thaïlande.

Auparavant, Shinawatra avait vanté l’impact économique positif qu’apporterait le projet de loi, qui visait à introduire des casinos dans le cadre de complexes intégrés destinés à stimuler la croissance économique en attirant le tourisme international. Les destinations touristiques populaires comme Bangkok, Chonburi, Chiang Mai et Phuket avaient été sélectionnées pour accueillir ces nouveaux sites, avec une limite de 10 % de leur espace réservé aux activités de jeux d’argent.

Toutefois, cette initiative a rencontré une désapprobation parmi le public thaïlandais et les partis d’opposition. Des données publiées en juillet par l’Institut national de l’administration du développement (NIDA) ont révélé que 57 % des répondants étaient contre l’ouverture de centres de divertissement et de casinos, en écho à des données antérieures qui rapportaient un taux de désapprobation de 59 %.

Analyse iGaming Expert : bien que la réglementation des jeux d’argent et des complexes intégrés soit pratiquement mise en suspens en Thaïlande, il reste un espoir. Même si Charnvirakul semble peu enclin à se tourner vers ce secteur dans l’immédiat, il n’a pas complètement rejeté son potentiel. Si les activités du marché noir venaient à croître et que les défis économiques s’intensifiaient, il ne serait pas surprenant qu’il envisage cette option pour apporter un certain soulagement économique au pays plus tard dans son mandat.

Un autre point de vue considère que l’économie thaïlandaise pourrait bénéficier d’une approche plus modérée, axée sur l’amélioration des infrastructures touristiques actuelles plutôt que sur des projets de jeux d’argent à grande échelle. Certains analystes estiment que fortifier les atouts existants pourrait suffire à attirer davantage de visiteurs et à renforcer l’économie sans les controverses liées aux casinos.

En conclusion, malgré un contexte politique délicat et une opposition publique, l’avenir du jeu en Thaïlande n’est pas totalement compromis. Les décisions futures dépendront probablement des pressions économiques et de l’évolution du marché noir, obligeant peut-être Charnvirakul à reconsidérer sa position sur la légalisation des jeux d’argent.

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