Wynn Resorts a déjà réservé un espace pour un second développement aux Émirats Arabes Unis, aux côtés du projet actuel sur l’île Al Marjan. Avant l’ouverture prévue du marché en 2027, les actionnaires de Wynn envisagent déjà cette expansion, selon un rapport d’Arabian Gulf Business Insight (AGBI).
Avec une facilité de construction de 2,4 milliards de dollars pour financer le développement de Wynn Al Marjan Island, Wynn a clairement affiché son intérêt pour le marché des Émirats Arabes Unis. L’appétit de l’entreprise pour la croissance ne faiblit pas, même avant la formalisation de la législation.
Opérant parmi les premiers dans le prometteur marché du Moyen-Orient, Wynn perçoit un potentiel considérable au sein de l’économie touristique mondiale florissante. Lors de la publication de ses résultats financiers du troisième trimestre l’année dernière, le groupe a souligné le caractère « incontournable » de son projet.
Craig Billings, PDG de Wynn Resorts, a exprimé sa confiance en déclarant que le complexe deviendra une destination touristique incontournable aux Émirats et qu’il soutiendra une forte croissance à long terme du flux de trésorerie libre. « Nous continuons également à augmenter le retour de capital aux actionnaires à travers notre dividende récurrent et des rachats d’actions opportunistes », a-t-il ajouté.
Lors du récent événement en ligne SBC Digital – Moyen-Orient et Afrique 2025, un panel a exploré le potentiel prospère du marché du jeu au Moyen-Orient. Joseph Borg, associé chez WH Partners, a mis en avant que l’établissement d’un cadre réglementaire dans les Émirats représente un « changement monumental » pour l’industrie.
Il a poursuivi en soulignant que la législation actuelle pourrait permettre à une licence émiratie d’être « transférée » à d’autres pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG). « Ce qui est très intéressant dans la loi, c’est qu’elle prévoit déjà le transfert des licences aux pays du CCG. Cela n’a peut-être pas de signification immédiate, mais cela éclaire les plans futurs. »
La perspective de transférer une licence des Émirats vers d’autres pays du CCG, tels que le Qatar, Bahreïn, l’Arabie Saoudite, le Koweït et Oman, est perçue comme extrêmement intéressante. Cela suggère des plans ambitieux pour une expansion régionale.
Cependant, certains analystes expriment des réserves quant aux défis possibles que cette expansion pourrait rencontrer. Les différences culturelles et législatives entre les pays du CCG pourraient compliquer l’harmonisation des régulations. De plus, la dépendance économique aux revenus du pétrole pourrait influencer les priorités d’investissement des États membres, rendant l’adoption d’une législation sur le jeu incertaine.
Néanmoins, le potentiel économique de l’industrie du jeu dans la région reste un attrait puissant. Avec de lourds investissements déjà engagés et l’intérêt manifeste des grands acteurs comme Wynn, le Moyen-Orient pourrait bien devenir un nouveau centre névralgique du jeu mondial. La question qui reste est de savoir si les cadres réglementaires suivront l’enthousiasme du marché et des investisseurs.
Un contraste intéressant se dessine alors que certains pays du Golfe tentent de diversifier leurs économies loin du pétrole. Les Émirats, avec leur approche progressive, pourraient offrir un modèle à suivre. Pourtant, des voix conservatrices pourraient s’opposer à l’introduction du jeu, ce qui pourrait ralentir le processus de libéralisation.
En conclusion, si Wynn Resorts et d’autres géants du secteur voient une opportunité dorée au Moyen-Orient, le chemin vers une expansion réussie nécessitera une navigation prudente à travers un paysage complexe de régulations et de sensibilités culturelles.
Bernard Leroy est un rédacteur expérimenté dans le domaine des jeux d’argent en ligne et des casinos virtuels. Il a débuté sa carrière il y a + de 10 ans en écrivant des articles sur les stratégies de poker et de blackjack e ligne pour différents sites web spécialisés.
Rejoignez maintenant