Bulgaria Augmente la Taxe sur le Jeu pour Équilibrer le Déficit Budgétaire

Le 10 novembre 2025, le gouvernement bulgare a annoncé une augmentation des taxes sur l’industrie du jeu, en réponse à un déficit fiscal de 3,86 milliards d’euros. Dès janvier 2026, les opérateurs devront verser une taxe de 25% sur les revenus bruts des jeux, contre un taux actuel de 20%.

Cette hausse témoigne d’une stratégie délicate du gouvernement bulgare, qui doit équilibrer le besoin d’augmenter les recettes fiscales tout en évitant de trop pénaliser un secteur crucial pour sa croissance économique. Le taux de 25% choisi par la Bulgarie est significatif; selon une étude récente du Conseil des paris et jeux, les pays avec un taux inférieur à 25% ont enregistré une croissance annuelle de 13% des recettes fiscales entre 2019 et 2024, contre seulement 9% pour ceux avec un taux supérieur.

En regardant au-delà de ses frontières, la Bulgarie semble également avoir pris en compte les développements européens. Aux Pays-Bas, le gouvernement a augmenté le taux d’imposition sur le jeu à 34,2% au début de 2025, avec l’intention de le porter à 37,8% en janvier 2026. De même, la Roumanie a ajusté sa politique fiscale en juillet, augmentant le taux sur les revenus bruts des jeux en ligne de 21% à 27%.

Cependant, ces augmentations ne sont pas sans conséquences. Aux Pays-Bas, les autorités font face à un déficit potentiel de 200 millions d’euros, en raison d’une baisse de l’engagement dans le secteur réglementé. Un observateur avisé pourrait se demander si la Bulgarie pourrait rencontrer des défis similaires.

En contraste, l’Estonie a adopté une approche différente pour maximiser ses recettes fiscales liées au jeu. Plutôt que d’augmenter les taxes, le pays a décidé de réduire progressivement la taxe sur le jeu à distance de 6% à 4%, diminuant de 0,5% par an sur quatre ans. Le ministre des Affaires étrangères, Margus Tsahkna, a souligné que des mesures de sauvegarde sont prévues pour stopper ces réductions si les objectifs de revenus ne sont pas atteints.

Cette stratégie audacieuse de l’Estonie reflète une compréhension que des taux plus bas pourraient stimuler davantage l’activité dans le secteur, augmentant ainsi les recettes globales. Un critique pourrait suggérer que cette approche, bien que risquée, pourrait être plus durable à long terme que des augmentations drastiques qui pourraient décourager les opérateurs.

Tandis que les gouvernements européens naviguent dans ces considérations complexes, il devient clair que la taxe sur le jeu est un outil de politique économique majeur. D’un côté, les hausses de taxes sont attrayantes pour combler rapidement les déficits budgétaires, mais peuvent nuire à l’industrie du jeu, essentielle pour l’économie. De l’autre côté, des baisses ciblées, bien qu’incertaines, pourraient encourager l’innovation et l’engagement à long terme.

Finalement, la question reste ouverte : éviter une fiscalité trop lourde qui pourrait étrangler une industrie florissante et, en même temps, répondre aux besoins budgétaires immédiats. Le cas bulgare, bien que spécifique, s’inscrit dans une tendance européenne plus large où chaque pays cherche sa propre voie. Un observateur sceptique pourrait noter que la route vers l’équilibre budgétaire est semée d’embûches, et seule une politique bien pensée pourra éviter les pièges évidents.

Par conséquent, au fur et à mesure que les politiques fiscales évoluent à travers l’Europe, les conclusions tirées des expériences des autres pourraient bien influencer les décisions futures. Reste à savoir si la Bulgarie fera partie des pays qui parviennent à naviguer habilement dans ce paysage fiscal complexe.

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