Leicester City FC et le partenariat controversé avec BC.Game

Le 23 octobre 2025, Leicester City FC a été critiqué pour avoir renouvelé son partenariat avec BC.Game, un opérateur de jeux d’argent non licencié au Royaume-Uni. Cette collaboration, qui a vu BC.Game apparaître sur les maillots du club pendant la saison 2024/25 de la Premier League, a été qualifiée de « problème majeur » par Duncan Garvie, fondateur de BetBlocker. Selon lui, ce partenariat risque d’accentuer la confusion des consommateurs vis-à-vis du marché noir du jeu au Royaume-Uni.

BC.Game, sans licence pour opérer légalement au Royaume-Uni, a récemment obtenu une licence à Anjouan grâce à sa société mère, Twocent Technology Limited. De plus, Blockdance Africa Limited, son entité locale, a obtenu deux licences du Betting Control and Licensing Board du Kenya, ce qui permet à BC.Game de s’implanter sur le marché kenyan.

Dans le cadre des règles de la UK Gambling Commission (UKGC), les clubs doivent s’assurer que les joueurs britanniques ne puissent pas accéder à leurs partenaires de jeu s’ils ne sont pas licenciés dans le pays. Leicester et BC.Game ont souligné dans leurs annonces que BC.Game n’est pas accessible au Royaume-Uni, mais cela n’a pas suffi à dissiper les craintes.

Duncan Garvie a partagé des données préoccupantes sur l’impact de BC.Game. En 2025, BC.Game est devenu le deuxième plus grand référent de trafic vers BetBlocker, une application permettant de bloquer l’accès aux opérateurs de jeux en ligne. Garvie a déclaré que BC.Game envoie des dizaines de milliers de visiteurs vers leur service sans contribuer à l’écosystème mondial de soutien aux organisations œuvrant pour réduire les méfaits liés au jeu.

Il a ajouté que cette situation crée une charge significative pour ces systèmes de soutien sans y apporter de contribution financière. BC.Game a cependant insisté sur son engagement envers l’engagement de la marque à l’échelle mondiale et les expériences des fans, tout en respectant les exigences de conformité locale.

Malgré les assurances de BC.Game concernant sa stabilité financière, les supporters de Leicester City restent mécontents. Mi-saison dernière, le club a dû rassurer ses fans après des rumeurs d’insolvabilité de l’opérateur. Le président de Leicester City, Aiyawatt Srivaddhanaprabha, a souligné l’importance de partenariats commerciaux alignés sur les ambitions du club, mais cela n’a pas apaisé les inquiétudes des supporters.

Les fans expriment leur déception, certains déclarant qu’ils n’ont jamais été aussi honteux de leur club. Le podcast Big Strong Leicester Boys a vivement critiqué l’accord, affirmant que BC.Game n’est pas une entreprise de jeu respectable. En réponse aux préoccupations des supporters, Leicester City a confirmé qu’ils continueraient à vendre des maillots sans le logo BC.Game, une décision en accord avec leur politique de retour des fans.

Il est à noter que l’annonce du partenariat a coïncidé avec la démission de Susan Whelan, PDG de longue date du club, ce qui a alimenté les spéculations sur le timing et les motivations derrière cette collaboration controversée. Tandis que certains voient dans cet accord une opportunité de renforcer la présence internationale du club, d’autres pointent le risque de ternir sa réputation. Lorsqu’on envisage les implications économiques, la pression croissante pour une réglementation stricte des sponsors de jeux d’argent dans le football britannique pourrait inciter d’autres clubs à revoir leurs politiques de partenariat.

En conclusion, la décision de Leicester City de s’associer à BC.Game soulève des questions cruciales sur la responsabilité sociale et la durabilité des partenariats dans le sport. Le débat se poursuit sur la manière dont les clubs devraient naviguer dans le paysage complexe des sponsors de jeux d’argent, entre opportunités financières et impératifs éthiques.

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