Sanae Takaichi et l’avenir des casinos au Japon

En 2025, Sanae Takaichi entre dans l’histoire en devenant la première femme Premier ministre du Japon, mais son mandat pourrait marquer le début d’une nouvelle ère pour les complexes intégrés et les casinos terrestres. Face à des défis économiques croissants et à une opportunité dans le marché asiatique suite à l’échec du projet de loi thaïlandais sur les complexes intégrés, la nouvelle dirigeante japonaise cherche à revitaliser l’économie nationale en introduisant de tels complexes.

Bien que victorieuse, Takaichi n’a pas obtenu une majorité écrasante, ce qui pourrait limiter sa capacité à faire passer des lois majeures alors que le pays aspire à la stabilité, avec un quatrième chef de gouvernement en cinq ans. Cependant, elle est bien connue pour avoir dirigé la campagne en 2013 en faveur des complexes intégrés et des lieux de jeux terrestres, ce qui laisse présager une potentielle expansion du nombre de casinos agréés au Japon.

Malgré cela, elle a exprimé son intention de renforcer le cadre réglementaire autour du iGaming. Le contexte a considérablement évolué, rendant le marché noir beaucoup plus menaçant. Une première ministre de droite, focalisée sur la croissance économique, pourrait être séduite par le potentiel des casinos en ligne pour stimuler l’économie.

Alors que l’ouverture du MGM Osaka est prévue pour 2030, certains espéraient que le Japon serait le prochain marché asiatique à adopter le iGaming. Ces espoirs ont été quelque peu refroidis lorsque le pays a renforcé sa position contre les publicités pour les jeux en ligne plus tôt cette année. Les mesures visent à répondre aux préoccupations concernant la participation croissante des jeunes aux jeux en ligne.

Un rapport de l’Agence nationale de la police (NPA) révèle qu’environ 60 % des 3,37 millions d’utilisateurs de iGaming au Japon ont entre 20 et 30 ans. Bien que le jeu en ligne soit illégal, le gouvernement japonais estime que 1,24 billion de yens (environ 6,2 milliards de livres sterling) sont misés chaque année sur ces plateformes. Outre les interdictions, les gouvernements nationaux et locaux devront sensibiliser davantage le public à l’illégalité de ces pratiques.

Analyse iGaming Expert : Bien qu’un changement politique significatif soit nécessaire, l’ouverture de MGM à Osaka pourrait ouvrir la voie à une réglementation destinée à contrer le marché noir au Japon. L’impact de l’interdiction de la publicité sera d’abord analysé ; si elle s’avère inefficace, Takaichi, connue pour son pragmatisme, n’hésitera pas à explorer d’autres solutions pour atteindre ses objectifs politiques.

Cependant, certains experts estiment que la réglementation stricte pourrait stagner le progrès potentiel dans le secteur du iGaming. Un point de vue opposé suggère que maintenir une position ferme pourrait protéger les jeunes et les joueurs vulnérables, une priorité qui ne devrait pas être négligée. Alors que le débat se poursuit, la direction que prendra le Japon sous Takaichi pourrait bien redéfinir son rôle dans l’industrie des jeux de hasard en Asie.

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