En 2025, Buzz Bingo, le plus grand opérateur de bingo du Royaume-Uni, s’engage dans une transformation ambitieuse, soutenue par un investissement de 25 millions de livres sterling de Barclays. L’objectif est de redéfinir l’expérience du bingo pour répondre aux attentes d’un large éventail de consommateurs britanniques, quels que soient leur âge, leur sexe ou leur origine sociale. Cette initiative intervient dans un contexte où les consommateurs accordent une attention particulière à la valeur et à l’abordabilité.
Selon David Evans, Directeur des Produits de Buzz Bingo, cette transformation va bien au-delà d’une simple modernisation superficielle. « Le bingo a toujours été synonyme de convivialité », affirme-t-il, insistant sur le besoin de réinventer cet espace pour qu’il soit en accord avec les nouvelles façons de socialiser. Que vous ayez 25 ou 75 ans, l’idée est que chacun puisse entrer dans un club Buzz et se sentir immédiatement chez lui.
Des villes comme Sheffield et Stockport témoignent déjà des premiers succès de cette vision. Grâce à plus de 10 000 nouvelles tablettes, des systèmes audio-visuels modernes et des agencements de type lounge, l’expérience en club est transformée. Les lieux proposent désormais des espaces sociaux, des bars ouverts et des zones flexibles où le bingo se mêle à la musique, à la gastronomie et au divertissement. Des événements tels que les soirées Dab and Gab deviennent emblématiques de ce nouveau style.
« Nous nous éloignons de la salle traditionnelle et silencieuse », explique Evans. « Il y a encore de la place pour le bingo classique, mais nous avons conçu des séances où le rire, la musique et l’énergie sociale font partie du jeu. Le bingo doit être spontané et amusant — c’est ce que les gens attendent. »
Cependant, pour Evans, moderniser ne signifie pas uniformiser. Chaque club est conçu pour refléter sa communauté locale, avec une décoration et une programmation adaptées. « Aucun club Buzz ne se ressemble », ajoute-t-il. Certains célèbrent la nostalgie, tandis que d’autres adoptent un design contemporain. Les équipes locales ont la confiance pour façonner leurs lieux car elles connaissent le mieux leurs clients. En ce sens, Buzz offre aux communautés une raison de se rassembler à nouveau, ce qu’aucune application ne peut remplacer.
Avec la moitié de ses nouveaux clients ayant moins de 35 ans, Buzz Bingo doit équilibrer l’innovation avec la tradition. Evans voit dans un modèle hybride — combinant le jeu en club et l’engagement en ligne — la solution idéale. « Vous ne pouvez pas construire l’avenir du bingo en poursuivant un seul public au détriment d’un autre », explique-t-il. « Notre objectif est de rendre le bingo inclusif, aussi bien pour les joueurs fidèles que pour les nouveaux venus qui nous découvrent via des canaux numériques ou des événements thématiques. »
Cette approche est soutenue par un écosystème omnicanal, liant le jeu en club et en ligne grâce à des jeux diffusés en direct comme Big Money Live. « Lorsque quelqu’un peut participer à un jeu en ligne le mardi et visiter son club local le vendredi, c’est là que la fidélité s’ancre », souligne Evans. « La technologie ne remplace pas l’élément humain — elle l’amplifie. »
Les résultats parlent d’eux-mêmes. Pour l’exercice 2024/25, Buzz a annoncé un chiffre d’affaires en hausse de 5 % à 217,2 millions de livres et une croissance de l’EBITDA de 20 % à 42 millions de livres, portée par une augmentation des admissions en club et une hausse de 14 % de l’activité en ligne, marquant ainsi une deuxième année consécutive de croissance à deux chiffres.
La prochaine étape verra 18 clubs entièrement rénovés d’ici 2026, y compris le nouvellement acquis Hull Astoria, alors que Buzz continue de remodeler son parc national et de reconnecter les communautés à travers le divertissement.
Cette transformation s’aligne avec la revue sur le jeu du gouvernement et les mises à jour proposées sur la licence de bingo. Evans accueille favorablement cette discussion, mais affirme que la stratégie de l’entreprise « dépasse déjà l’horizon réglementaire ». « La conformité est une base, pas une vision », dit-il. « Nous n’attendons pas que le gouvernement nous dise à quoi devrait ressembler le bingo en 2026 — nous le construisons déjà. Inclusif, numérique, social et enraciné dans la communauté — c’est le véritable renouveau dont l’industrie a besoin. »
Il conclut en rappelant que le besoin d’appartenance est toujours présent. « Les gens veulent encore appartenir à quelque chose. C’est ce que le bingo a toujours offert, et ce que nous réintroduisons — un espace où chacun se sent partie prenante du même jeu, peu importe qui il est ou d’où il vient. »
Bernard Leroy est un rédacteur expérimenté dans le domaine des jeux d’argent en ligne et des casinos virtuels. Il a débuté sa carrière il y a + de 10 ans en écrivant des articles sur les stratégies de poker et de blackjack e ligne pour différents sites web spécialisés.
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