Le 1er janvier 2026, le seuil de déclaration fiscale pour les jackpots de machines à sous dans les casinos terrestres sera officiellement relevé à 2 000 $, comme l’a confirmé l’IRS. Cette mesure fait partie de la mise en œuvre de la loi intitulée One Big Beautiful Bill Act, annoncée dès juillet aux casinos.
Auparavant, un gain supérieur à 1 200 $ sur une machine à sous nécessitait la délivrance d’un formulaire fiscal W2-G. Toutefois, jusqu’à présent, l’IRS n’avait pas précisé la date exacte à laquelle ce seuil serait modifié. Dans la section « Quoi de neuf » de son guide pour le dépôt des formulaires W-2G, publié le 8 décembre, l’IRS a déclaré que « pour les années civiles après 2025, le montant seuil minimum pour la déclaration de certains paiements et les retenues à la source d’urgence sur certaines déclarations d’information, y compris le formulaire W-2G, sera ajusté annuellement en fonction de l’inflation. »
Le montant minimal pour les paiements effectués au cours de l’année civile 2026 est fixé à 2 000 $. Les casinos doivent remettre un formulaire fiscal W2-G aux joueurs chaque fois qu’ils atteignent le seuil de gains sur une machine à sous, ce qui entraîne généralement une interruption de la machine pendant environ 45 minutes.
Il s’agit de la première modification du seuil de déclaration des jackpots de machines à sous depuis son introduction en 1977. En juillet, l’American Gaming Association (AGA) avait exprimé sa satisfaction quant à l’augmentation de ce seuil, qu’elle réclamait depuis plusieurs années. L’organisation avait auparavant milité pour que le seuil soit relevé jusqu’à 5 000 $ pour des jeux divers comme les courses de chevaux, le keno et les machines à sous.
Chris Cylke, vice-président senior des Relations gouvernementales à l’AGA, avait déclaré que « l’augmentation du seuil de déclaration fiscale des machines à sous à 2 000 $ et son indexation sur l’inflation est une modernisation attendue depuis longtemps qui réduit les contraintes réglementaires et améliore l’expérience client. »
La prochaine étape consiste pour les autorités étatiques à mettre à jour leurs réglementations afin de refléter le nouveau seuil. Cependant, ce processus pourrait ralentir son application dans les casinos. La complexité des législations d’État en matière de jeux pourrait bien être un obstacle à une mise en œuvre rapide, laissant penser à certains qu’une adoption généralisée pourrait prendre plus de temps que prévu.
D’un autre point de vue, certains experts du secteur estiment que ce relèvement du seuil pourrait encourager une augmentation significative des activités de jeu. En effet, avec moins de contraintes administratives, les joueurs pourraient être plus enclins à participer à des sessions prolongées de jeu, sachant que les interruptions seraient moins fréquentes. Cependant, cela pourrait aussi signifier que les joueurs doivent gérer eux-mêmes la responsabilité fiscale accrue, car bien que les formulaires soient moins souvent requis, les obligations fiscales demeurent.
Dans un contexte économique plus large, ce changement pourrait refléter une volonté d’adapter les réglementations fiscales aux réalités économiques actuelles, où l’inflation a un impact sur la valeur réelle des gains. Cela montre une ouverture à l’évolution des normes financières, visant à alléger les processus administratifs tout en garantissant un niveau de contrôle fiscal approprié.
Cependant, tout le monde n’est pas d’accord avec cette approche. Des critiques se sont manifestées, arguant que des seuils plus élevés pourraient réduire la transparence et permettre à certains gains de passer sous le radar fiscal. En réponse à ces préoccupations, d’autres soulignent que des mesures d’ajustement pour l’inflation sont nécessaires pour éviter que le seuil ne devienne désuet par rapport à la valeur économique actuelle.
Au fur et à mesure que l’entrée en vigueur de cette mesure approche, l’industrie du jeu continue de se préparer aux changements qu’elle entraînera. Les casinos, en particulier, doivent s’assurer que leurs systèmes sont mis à jour pour se conformer aux nouvelles exigences et communiquer efficacement avec leurs clients sur ce que cela signifie pour leurs expériences de jeu. Tandis que certains acteurs de l’industrie voient cela comme une évolution positive, d’autres restent prudents, observant de près l’impact potentiel sur les pratiques de jeu et les recettes fiscales.
En définitive, cette modification représente une étape importante dans l’évolution des politiques fiscales liées au jeu, reflétant des efforts pour équilibrer les besoins des joueurs, des opérateurs de casinos et des autorités fiscales. Les mois à venir seront décisifs pour voir comment cette nouvelle réglementation s’installe dans le paysage du jeu aux États-Unis et quel impact elle aura sur l’industrie dans son ensemble.

Bernard Leroy est un rédacteur expérimenté dans le domaine des jeux d’argent en ligne et des casinos virtuels. Il a débuté sa carrière il y a + de 10 ans en écrivant des articles sur les stratégies de poker et de blackjack e ligne pour différents sites web spécialisés.
